Safaa Fathy est née en Égypte. Elle a obtenu un doctorat de l’université de Paris IV Sorbonne en 1993. Elle a été (2010-2016) directrice de programme au Collège International de Philosophie. Elle est poète, cinéaste et essayiste. Elle a écrit Ordalie et Terreur, ouvrage préfacé par Jacques Derrida avec qui elle a également signé un livre, Tourner les mots. au bord d’un film. Ses derniers recueils sont, Révolution traverse des murs ( Ed.Tarabuste) et Nom dans une bouteille à la mer(Dar Al Nahda). Sa dernière pièce de théâtre est Aquarius, dans Sillas en la frontera. Ses derniers films sont Mohammad sauvé des eaux, D’Ailleurs Derrida, et un film-poème Nom à la mer. Au nom de la Murale (Europe N. 1053-1053) et De mur en mur (rue Descartes N.92) sont parmi ses derniers essais.
Safaa Fathy was born in Egypt. She obtained her PhD from the Sorbonne in 1993. She has been Director of programme at the International College of Philosophy (2010-2016). She is a poet, filmmaker and essayist. She wrote Ordalie and Terreur with an introduction by Jacques Derrida with whom she signed a book Tourner les mots. . Her most recent poetry books are Revolution goes through walls ( SplitLevel ed.) and A name to the sea (Dar Al Nahda). Her last play is Aquarius, in Sillas en la frontera. Her last films are Mohammad saved from the waters, Derrida’s elsewhere and a film poem Nom à la mer. Her most recent essays are Au nom de la Murale (Europe N. 1053-1053) and De mur en mur (rue Descartes N.92).
La revue en ligne initiée par le Réseau des femmes philosophes de l'UNESCO a été publiée sur son site.
En plusieurs langues, elle comprend une interview de Safaa Fathy réalisée par Barbara Cassin et plusieurs contributions : articles et photographies de graffitis de Tahrir.
Mohammad Fathy a vécu toute sa vie après du Nil. Il était aussi malade que le fleuve est pollué. Il souffrait comme beaucoup d'autres Égyptiens d'insuffisance rénale. Ce film raconte l'histoire de Mohammmad, de son vivant et après sa mort, et de son refus d'acheter un rein à un pauvre « donneur ». Il questionne le rapport au corps, à la tradition, à la famille, à la religion. Il parle aussi de la cicatrisation et de la survie, dans le contexte d'une Égypte qui mène sa révolution précisément au nom du respect de la dignité et de la dignité et du corps humain.